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Quand j’ai l’intention d’écrire un peu sur la merveilleuse expérience que j’ai vécu cet été, je ne trouve pas des mots. Il est difficile d’exprimer en quelques lignes les trois semaines que j’ai passé à Baan Saan Rak, les dernières mille anecdotes et les gens formidables que j’ai rencontré.

Baan Saan Rak est bien plus qu’un orphelinat. Il est situé au milieu d’un paysage idyllique : rizières vert sans fin et montagnes rempli de végétation. C’est un endroit parfait pour se développer librement et jouer. C’est une bulle de paix et l’avenir des vingt-deux garçons et filles qui viennent de groupes ethniques de discrimination par le gouvernement Thaïlandais et à risque d’exclusion sociale. Certains sont orphelins et d’autres viennent de familles brisées ou monoparentale sans ressources.

Ma Jit, sa créateur, elle dirige avec une grande dose d’énergie et les idées claires. Elle a réussi à créer une maison où tous ont une place, où il y a une famille et un climat harmonique qui ne peut pas être qualifié si vous n’êtes pas là. Elle a l’aide d’une fille appelée Pin, payée par l’Association Nousol. Elle est responsable de s’assurer que les enfants effectuer toutes ses tâches et responsabilités, contrôler des repas, etc….

Un des objectifs fondamentaux de l’orphelinat est que les enfants deviennent autonomes, autosuffisants et heureux. C’est l’objectif et en même temps la feuille de route de tout ce qu’est fait à Baan Saan Rak. Chaque garçon et fille a une responsabilité au sein du groupe (cuisson des repas quotidiens, nettoyer la zone, jetter la poubelle…) et leurs responsabilités individuelles (faire les devoirs, prendre une douche, laver leurs vêtements…).

La première fois que j’ai vu un des petits enfants avec un couteau “de deux travées de lonjear” pour couper des légumes pour préparer le dîner j’ai pensé « Oh, quel dommage! ».  Mon inquiétude dissipée quand j’ai vu l’agilité avec laquelle l’enfant avait coupé tous les produits (beaucoup plus que la mienne quand j’ai essayé plus tard de faire la même chose !).

Cette autonomie et l’autosuffisance sont enracinées à travers la méthodologie et le fonctionnement de l’orphelinat, sont également présents dans les relations humaines qu’il ya entre les enfants logés là.

Contact physique est inférieur à laquelle j’étais habituée et  au début il était un peu compliqué connaître s’il était difficile d’établir une connexion avec eux, ou bien était sa manière d’être et de faire. Les premiers jours, surtout avec les enfants plus âgés, il m’a coûté un peu du trouver le lien nécessaire, mais l’amélioration de jour en jour a été exponentielle. Dans le même temps, elles sont très simples. Je dirais que c’est une des communautés plus inclusives et respectueuses en front la différence. Relations humaines fuient des complications, bien qu’il doit «  travailler » tous les jours pour qu’elles peuvent fonctionner.

Il me semble que pour gagner la confiance des thaïlandais il dépend de le temps que la personne reste là et sa façon d’agir et brisant ainsi la « barrière » existant au début…

Aussi réveille aux les garçons et les filles adolescentes maintenant un sentiment contradictoire avec les bénévoles; ils ne veulent  pas aucun affection à quelqu’un qui laissera l’abri un jour et probablement ne retournera jamais. Il est difficile de le comprendre et peut-être c’est le pour quoi, au début, ils sont plus réticents à contacter.

Lentement, les choses changent radicalement et à la fin, vous sentez que vous faites partie de cette grande famille !

Pendant mon séjour là-bas avec d’autres bénévoles, nous avions donné cours d’anglais le soir après kinkao (nourriture). Nous les organisions, en fonction de l’âge et la connaissance groupes linguistiques, et chaque après-midi y avait un groupe au cours d’Anglais. Nous avions essayé faire un cours le plus expérientielle et pratique que possible; quotidien; avec des faits divers, jeux… le niveau d’Anglais qu’ils connaissent est très basique, mais une amélioration incroyable a été remarquée au cours des semaines qui nous étions là!

Pendant le matin, quand les enfants étaient à l’école nous avons donné de l’aide    dans les tâches de l’orphelinat, et dans le soir quand ils retournaient de l’école nous avons joué avec eux jusqu’à l’heure du dîner. Les proposés pour les jeux et les ateliers étaient toujours optionnels. Chacun  prennait son choix de ce que voulait faire et où il voulait être. Cette dynamique a été très bonne, et la vérité est que, grâce à nombreux jeux, nous nous rapprochons plus à ceux enfants plus réticents.

Il a été une expérience très beaucoup bonne, où j’ai appris à faire les batiks, j’ai joué comme une créature plus, j’ai appris à faire la broderie à la thaïlandaise, j’ai appris à cuisiner des plats étonnants, pour utiliser des couteaux  “de deux travées de longueur’, couper le cheveux à la machine, aller sur vélos abîmées et sans freins; ma communication non verbale a été multiplié par trois, et mes pieds ne sont pas ce qu’ils étaient après marcher pieds nus tant d’heures et un long etcetera.

Mais sur tout ce qui a donné plus de sens à ce séjour a été l’opportunité de connaître les gens formidables avec qui j’ai partagé de grands moments et qui m’ont fait grandir en tant que personne. Baan Saan Rak en Thaï signifie « Maison de l’amour », et si vous y allez,  vous découvrirez la raison de ce nom.