À l’été de 2007, Joël López, un photojournaliste et la traductrice Ana Gentz, se sont rendu au Sénégal pour faire un documentaire sur les africains qui utilisèrent des ‘pateras’ (petits bateaux) pour rejoindre l’Espagne. Le reportage portait sur le suivi d’Aliou qui vit dans la ville sénégalaise de Kaolack. Aliou voulu émigrer en Espagne en utilisant ce bateau maritime. Quelques jours avant le début du voyage la maison de Aliou fut cambriolée en et toutes ses économies furent volées. Ainsi que Aliou ne pu démarrer son aventure en Espagne et par conséquent, le documentaire fut annulé.
Après ces événements Joël et Ana profitèrent de leur séjour au Sénégal pour faire un documentaire sur la vie des handicapés dans la ville de Kaolack. Au cours du projet ils fréquentèrent le commerce de Aliou “tangana” . Un ‘tangana’ est un petit local où l´on prépare de la nourriture type fast food.
Dans le tangana même travaillait une fille très maigre et souriant qui s´appelée Fatoumata. Joël et Ana intéressèrent à la situation de celle jeune fille, voyant qu’elle travaillait beaucoup d’heures et n’y allait apparemment pas à l’école.
Celle rencontre les emmenèrent à rencontrer la famille de Fatoumata composé de Mariam, sa mère, Anta et Moustapha, ses frères.
La situation familiale était très dure. Le père des enfants était mort dans un accident de voiture. La mère assurée le maintien familial vendant des noix, mais l’argent obtenu était insuffisant et c’est pour cette raison que Fatoumata devait travailler pour aider économiquement sa famille. Ainsi que pour les raisons sociales et économiques, aucun des trois enfants n´avaient jamais pu aller à l’école.
Les principaux moteurs économiques de la ville de Kaolack sont le commerce et le transport des marchandises. La plupart de la population est composée de travailleurs non qualifiés. L’excès d’offert provoque entraine l´existence de salaires très bas et cela contribue á que la vie soit devenue très compliquée. Ainsi que beaucoup de famille ont besoin de la main d´œuvre des enfants afin de survivre. Malheureusement, cette situation s dans ce contexte ce socio-économique signifie que l’école et l’absentéisme ne soient pas une priorité.
Face à cette réalité familial , Joël López et Ana Gentz décidèrent entreprendre quelques actions afin d´ améliorer la qualité de vie de ces enfants, ils contactèrent leurs familles et leurs amis en Espagne pour collecter des fonds afin d´investir dans la scolarisation des enfants de Mariam.
L’étape suivante fut de trouver une école où la fréquentation était obligatoire et contrôlée, mais dans les écoles de Kaolack ces conditions sont respectées par des écoles privées.
Près de la maison de la famille il y a une école privée catholique où l’éducation est laïque. Sœur Madeleine en est la Directrice ; une religieuse dans la cinquantaine avec beaucoup de caractère: une condition indispensable pour femme catholique avec un poste à responsabilité dans une société patriarcale et musulmane.
Après la visite du centre et des discutions avec la directrice, Joël et Ana se rendirent compte que c’était l’école idéale pour les enfants, mais Sœur Madeleine mis de nombreux obstacles à accepter les enfants ceci afin de tester les intentions des deux occidentaux et vérifier qu´elles étaient bonnes et fiables ou si par contre ils étaient animés d´ un sentiment de pitié « d’un tubab” qui rapidement serait oublié et laisserai les enfants de famille Ba dans des fausses joies. Mais détermination et la fermeté des deux adultes fut sans faille et ils obtinrent que les enfants soient admis dans le centre.
Les procédures d’inscription furent de un nouveau chalenge car que les enfants n’ont pas de document d’identité et ni même un certificat de naissance.
Il fut découvert que Anta été en réalité la fille d’une amie de Mariam qui depuis des années lui avait laissé en charge.
Cette pratique est très répandue en Afrique, mais il est compréhensible en raison du contexte socio-économique.
Après de nombreuses visites à la Mairie de Kaolack les documents nécessaires furent obtenus et les enfants pouvaient donc être enfin inscrits à l’école.
Quelques mois plus tard lorsque Joël et ana rentrèrent à Catalunya (une région de l’Espagne), ils rencontrèrent les gens qui avaient participé économiquement au processus d’éducation des enfants de la famille Ba, et, ensemble, ils décidèrent de créer une association socio-éducative afin que l’éducation devienne universelle. Ainsi est née l’Association Socio-éducatif “NOUSOL“.